Pourquoi isrselect lance une levée de fonds aujourd’hui : une étape clé pour rapprocher les CGP de l’ISR
La finance durable évolue vite, et les conseillers financiers n’ont jamais eu autant besoin d’outils simples, fiables et transparents pour répondre aux attentes de leurs clients. C’est dans ce contexte qu’isrselect lance aujourd’hui une levée de fonds sur WE DO GOOD, afin d’accélérer le développement de la plateforme et d’élargir son impact auprès des professionnels.
Pour comprendre ce qui motive cette nouvelle étape, les besoins du marché et la vision qui guide l’équipe, nous avons posé quelques questions à Aymeric Richard, CEO et co-fondateur d’isrselect.
Pourquoi une levée maintenant ?
Pourquoi avoir décidé de lancer cette levée aujourd’hui ? Qu’est-ce qui rend ce moment particulier dans votre développement ?
Nous lançons cette levée parce qu’isrselect a franchi une étape clé : notre plateforme fonctionne, elle est utilisée sur le terrain et elle résout un vrai problème pour les conseillers. En quelques mois, nous avons confirmé que le besoin était là et surtout, que notre approche était la bonne.
Aujourd’hui, nous sommes à un moment charnière : les CGP doivent intégrer l’ISR dans leurs pratiques, mais manquent d’outils fiables et simples. Nous sommes pour eux une solution opérationnelle. Accélérer maintenant, c’est éviter que l’écart entre la demande des épargnants et l’offre proposée ne continue de se creuser.
Vous souhaitez « accélérer le développement, renforcer l’équipe et déployer davantage ». Concrètement, quelle est votre priorité immédiate grâce à la levée ?
La priorité immédiate est d’accélérer le développement produit pour couvrir encore plus de besoins des conseillers et élargir aux institutionnels.
Cela signifie : enrichir nos analyses, intégrer de nouvelles classes d’actifs comme le private equity, renforcer les fonctionnalités de diagnostic, et consolider nos capacités d'automatisation.
En parallèle, nous devons renforcer l’équipe, en particulier sur la data et l’accompagnement utilisateur. Chaque euro investi nous rapproche d’un outil complet qui facilite réellement le quotidien des conseillers.
Nous devons aussi accompagner le déploiement en multipliant nos actions de promotion de la plateforme, nos interventions sur le terrain et dans les événements métier.
Le besoin du marché : le décalage épargnants / conseillers
La moitié des épargnants souhaite investir durablement, mais seulement 15 % se sont vu proposer une solution. Qu’est-ce que cela dit de la réalité du marché aujourd’hui ?
Cela montre que nous avons un décalage structurel : la demande est là, massive, mais le conseil n’est pas encore au niveau. Ce n’est pas un manque de volonté des conseillers : c’est un manque de prise de conscience, de connaissances, d’information et d’outils.
La conséquence, c’est que les flux financiers ne participent pas à la transition ou à une économie plus juste.
Vous expliquez que les conseillers maîtrisent mal le sujet ou manquent d’outils. Quels sont, selon vous, les deux freins majeurs qui les bloquent encore ?
Les deux freins majeurs sont très simples :
La complexité des données extra-financières : Elles sont techniques, dispersées, rarement comparables et leur interprétation demande du temps que les conseillers n’ont pas.
L’absence d’outils adaptés à leur réalité métier : Ils ont des obligations réglementaires, des clients exigeants, et une responsabilité forte. Sans un outil clair, fiable et pédagogique, ils préfèrent ne pas s’engager plutôt que risquer une erreur.
Avec isrselect, nous simplifions ces deux points : nous centralisons la donnée, nous la rendons lisible, et nous l’intégrons dans un parcours de sélection compréhensible.
Ce que la plateforme change déjà et ce que les investisseurs rendent possible
Vous comptez une dizaine de cabinets abonnés, 13 000 fonds analysés et des partenariats métiers et assureurs. Qu’est-ce que cette traction valide pour vous ?
Cette traction valide trois choses essentielles :
Le besoin est réel. Les conseillers s’abonnent parce que cela rend plus pertinente leur sélection de fonds et leur fait gagner du temps.
Le marché est prêt. Les assureurs et les acteurs métiers comprennent qu’une solution spécialisée ISR est désormais incontournable.
Le modèle fonctionne. Nous avons prouvé notre utilité en très peu de temps, avec des usages réguliers et une montée en charge progressive.
Pour nous, c’est la confirmation que nous devons accélérer et être une référence en la matière.
En investissant sur WE DO GOOD, les particuliers et professionnels participent à élargir l’impact d’isrselect. Quel rôle concret peuvent-ils jouer dans cette étape ?
Cette levée permet à chacun de contribuer, à son échelle, de faire progresser le marché de l’investissement durable.
Pour les professionnels de l’asset management et de l’investissement à impact, soutenir isrselect, c’est renforcer un outil qui élargit la diffusion de l’ISR auprès des conseillers. Beaucoup d’acteurs engagés travaillent depuis des années à créer des stratégies responsables : notre rôle est de les rendre lisibles, comparables et accessibles. En nous accompagnant, ils contribuent à démocratiser leurs propres approches ISR et donc à accélérer l’orientation des flux vers les solutions les plus ambitieuses.
Pour les conseillers en gestion de patrimoine, participer à la levée, c’est soutenir le développement d’un outil qui leur est directement utile. Aujourd’hui, l’analyse extra-financière est complexe, chronophage et souvent opaque : isrselect leur permet de gagner du temps, d’être plus confiants et de proposer des allocations cohérentes avec les attentes de leurs clients. En investissant, ils contribuent concrètement à la création d’un standard métier plus clair et plus opérationnel.
Enfin, plus largement, c’est une manière de favoriser un changement à grande échelle : lorsque les conseillers financiers disposent d’outils fiables, la capacité à orienter l’épargne vers la transition devient réelle. En soutenant isrselect, chacun contribue à renforcer cette chaîne d’impact : plus de transparence, plus de cohérence, plus d’investissements alignés avec les enjeux sociaux et environnementaux.
Au fond, c’est la même logique pour tous : aider une plateforme indépendante à éclairer le marché, pour que chaque euro investi puisse mieux servir l’avenir.
Votre ambition à 18 mois
Vous vous fixez l’objectif de 150 cabinets et investisseurs institutionnels. Qu’est-ce que cela changerait pour l’écosystème des CGP ?
Atteindre 150 abonnés, c’est faire entrer la finance durable dans le quotidien des CGP.
Cela créerait une dynamique de marché : la transparence deviendrait la norme, la constitution des allocations tiendrait compte du prisme ESG, et les clients avanceraient avec plus de confiance.
Plus l’outil devient utilisé, plus l’exigence ISR progresse et plus le niveau de conseil s’améliore pour tout l’écosystème.
Si vous atteignez cette étape, à quoi ressemblera isrselect dans 18 mois pour un conseiller qui découvre la plateforme pour la première fois ?
Dans 18 mois, un conseiller découvrira une plateforme :
Intégrant toutes les classes d'actifs durables,
Proposant une analyse extra-financière unifiée,
Capable de générer des diagnostics instantanés,
Connectée aux principaux assureurs,
Et conçue pour l’accompagner du premier échange client jusqu’à la recommandation finale.
Il verra une solution devenue incontournable dans sa pratique. Une plateforme simple, fiable, et pensée pour sécuriser son conseil.
Mot de conclusion
Vous dites : « On pense que l’investissement peut faire le bonheur de tous. » Quel message souhaitez-vous adresser aux futurs investisseurs qui envisagent de vous rejoindre ?
Nous sommes convaincus que l’investissement responsable n’est pas qu’un sujet technique : c’est un sujet de société.
Rejoindre isrselect, c’est soutenir une conviction simple : la finance peut être à la fois performante, utile et profondément humaine.
Nous construisons un outil qui aide les conseillers et les professionnels de l’investissement à orienter des milliards d’euros vers des projets qui ont du sens.
Les investisseurs qui nous rejoignent contribuent directement à cette transformation. Ils rendent possible une finance qui crée de la valeur en tenant compte de la finalité humaine de l’investissement.